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le pointu au bout du jardin

9 septembre 2009

[le blog] une histoire [les essentiels #9]

Il n'est pas très facile en amont de savoir ce que sera ce blog.
On le veut journal pas très intime de l'avancée du projet, on l'imagine rendez-vous quasi quotidien, on souhaite y écrire à tour de rôle et l'illustrer joliment.

Mais on s'est dit foin des lignes trop dessinées, des voies déjà trop balisées. C'est avant tout une histoire que l'on raconte ici.

Bientôt un vrai site naîtra. Mais il restera ici les coulisses de la création. Ce qui après tout, vous le verrez, va plutôt bien avec notre projet.

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8 septembre 2009

[comment] [les essentiels #8]

...

7 septembre 2009

[ où ] A Marseille [les essentiels #7]

Des discussions dans des cafés parisiens, on en a eu au début du projet. On ne les oubliera pas (on n'est pas ingrat). Dans les cafés, dans le métro, sur les ponts sous lesquels coule la Seine.
Mais c'est ici que le vent nous a poussé. Et pour tout dire, c'est nous qui avons fait souffler le vent dans ce sens-là.
C'était depuis toujours un projet marseillais bien enraciné.
Un retour pour moi, un rêve pour jm.

Le jour où on a chargé notre voiture à bloc, (après avoir quitté nos boulots salariés, vendu notre maison, rempli un gros camion qui est parti avant nous), on a roulé, roulé, parlé toujours et encore de ce qu'à présent on allait faire, de cette  nouvelle vie qui nous attendait. Vers Montélimar, on a allumé la radio pour écouter les infos. On commençait à se sentir à la maison.
Voilà ce qu'on a entendu :


imaj_Marseille_0ba5c

On ne sait pas ce que Marseille en fera. On a juste pris ça comme un bon présage. Juste le jour de notre arrivée.

6 septembre 2009

[pour qui ] ados-pré-ados chéris [les essentiels #6]

C'est un peu grâce à eux que l'on s'est rencontrés...
Ils étaient notre cœur de métier.
C'est à eux que l'on a envie de parler.

C'est vraiment autour d'eux que l'on s'est retrouvés... dans la vraie vie.
Trois grands qui à l'époque étaient plus petits.
Ils était au début le cœur de notre vie et on leur parle toujours beaucoup aujourd'hui !

Mais on aime bien aussi les petits. La preuve, on en a fait un. Et on a des choses à leur dire aussi.

C'est vrai. On adore aussi les grands, les adultes, les vrais, les poilus. On pourra peut-être leur murmurer quelques mots doux un jour aussi.

Mais malgré tout. On va appeler ça comme il se doit : Une maison d'édition jeunesse.
Voilà ce que nous concoctons.

Notre premier projet éditorial s'adresse vraiment à ce public génial des moins de 15 ans, depuis ceux qui savent lire jusqu'à ceux qui... ont quinze ans.

Public en construction, en ébullition,en rebellion, qui cherche mais ne trouve pas toujours. On va essayer de les rencontrer. Et de les toucher.

 

5 septembre 2009

[pourquoi] le manque et l'envie [les essentiels #5]

La production jeunesse est riche, dense voire pléthorique, souvent intelligente, imaginative et belle à couper le souffle.
La question est donc de savoir si notre projet a sa place, si sa place apporte quelque chose dans cet univers, si notre univers tient le choc dans cette production.
On est convaincu qu'un petit éditeur indépendant qui commence doit apporter quelque chose de neuf dans le paysage. Pire. Il doit répondre à un vrai manque.

Ce manque, on le vit nous. En tant que parents, qu'en tant qu' ['ex] enseignant, en tant qu' ['ex] journaliste jeunesse, en tant qu' ['ex] passionnés d'éducation, de jeunesse, d'école, d'ados, d'apprentissage, de désapprentissage, de tissage, et d'apprentis...
On s'est retrouvé un soir dans un café cosy de Paris à échanger sur ce même manque qu'on éprouvait.
[Tu ne trouves pas, toi, que ce serait intéressant qu'il y ait des livres qui....]
Et l'aventure a commencé.

Il y a le manque mais il y a aussi l'envie.
De rester professionnellement près de ce public aimé (le web, les seniors, c'est bien mais juste pour la moitié de la semaine ), d'apporter notre petite falaise à l'édifice, d'être indépendant, de créer tout en étant indépendant, d'entreprendre, d'entreprendre ensemble.

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4 septembre 2009

[quoi] c'est mathématiques ! [les essentiels #4]

Une maison d'édition, donc ?

Dit comme ça, c'est assez pompeux, un peu prétentieux et très très ambitieux.
Mais étant donné que :

l'on a un vrai projet éditorial (c'est le moteur, notre moteur et c'est à ça que l'on tient plus que tout).

que l'on ne veut/peut pas écrire tous nos livres (ce qui nous éloigne loin loin loin de l'auto-édition)

que notre projet ne se limite pas à une seule collection (ce qui nous éloigne loin loin loin de l'envie de devenir directeur de collection chez Trifouilli Jeunesse)

que l'on ne veut pas voir déformer ce qu'on a dans la tête, ce projet que l'on porte depuis longtemps maintenant (ce qui nous éloigne loin loin loin du projet de travailler avec d'autres maisons d'édition) (on a essayé) (bof) ("et si vous rajoutiez un sorcier, du sexe et on met 10% du capital et on prend 80 % du bénéfice ? là ça pourrait nous intéresser !")

il reste à bâtir notre propre maison.

3 septembre 2009

[le nom] Le pointu au bout du jardin : pour changer son regard sur le monde [les essentiels #3]

Parenthèses ou Apostrophes ? Epigramme ? Calligrammes ? Pirouette, ou Résistances, ou encore Encre verte ? Ancre bleue, plutôt ? Non. Non, non, non… Tous les noms de maison d’édition sont respectables, certains sonnent mieux que d’autres, mais de cette litanie de mots trop entendus, trop « proches du sujet », nous ne voulions pas. Nous n’étions pas sûrs de grand-chose, mais sur deux points au moins nous n’avions pas de doute : il fallait un nom qui nous différencie ; et un nom qui nous ressemble.
Le pointu au bout du jardin. Ça nous ressemble. Ça va avec Marseille, bien sûr, où nous vivons, et qui accueille notre projet. Le pointu est depuis longtemps notre rêve d’amoureux des belles coques. Avant de venir (lui) / de revenir (elle) vivre ici, c’était notre moteur : on l’aura, notre pointu au bout du jardin.
Et puis le pointu, c’est tout un projet. C’est notre regard sur le monde. Le pointu, c’est à la fois un enracinement – le bateau des vieux Marseillais – et une ouverture sur la mer, le sud, le monde. C’est un bateau, quand on l’a au bout de son jardin – au pied de son cabanon, plutôt, parce que le jardin, ici, il y a rarement la mer au bout – qui permet de regarder les choses autrement. On s’éloigne un peu dans la rade et on fait naître une perspective nouvelle. Pas besoin d’aller très loin, elle est là, à portée de main. Il suffit d’envoyer les voiles et de la saisir. Alors on voit le monde sous un angle inconnu et d’un coup, on le comprend mieux…

2 septembre 2009

[qui] Nous [les essentiels #2]

Elle : Après avoir enseigné le français durant cinq ans dans un collège de la Drôme provençale, elle a migré vers Paris au début des années 2000, en pleine vague Internet, pour se former à ces technologies qu'on qualifie alors de nouvelles. Un an plus tard et un diplôme du CELSA en poche, elle retourne naturellement vers son public adoré et conçoit des outils pédagogiques pour Wanadoo, France Télécom et la Prévention Routière. Lui : Il a créé l’hebdo jeunesse du Progrès Egyptien et animé le mensuel Enfant d’abord. Secrétaire général de l’Association des journalistes éducation, bricolo branché nouvelles technos, il est entré à Bayard en 1997 pour y développer les premiers projets d’Internet éducatif grand public : Après l’école, puis Phosphore.com, Astraclic et l’espace parents de Bayardweb.
Eux
: Ils partagent l’amour des livres, de l’écrit qui décoiffe, des illustrations qu’on ne voit pas partout ; un idéal de société où les enfants apprendraient à apprendre, à comprendre et à se surprendre ; et un certain goût de l’aventure.
A eux deux un magnifique petit garçon d’un deux ans et demi et trois très beaux-enfants, collégiens et lycéen, ils sont en permanence sur la brèche de l'actualité jeunesse.

1 septembre 2009

[le projet] une maison en construction [les essentiels #1]

Ici, c'est histoire de notre petite maison d'édition,
maison d'édition aujourd'hui en construction.

Son histoire est longue, des années et des années que nous en parlons,
son histoire est au cœur de la nôtre.
Elle a pris des formes multiples. Elle a grandi, elle a mûri. Elle est prête aujourd'hui.


2010 sera l'année des premiers livres.
Et on a envie de vous raconter en amont les coulisses de la création.

2 voix et 3 photos pour dire la même histoire.

Celle d'un Pointu au bout du jardin.

27 juin 2009

petit carré de poisson

Au chapitre de la recherche de la forme parfaite pour notre première collection, voici une rencontre des plus plaisantes.

On ne vous dévoilera pas encore LA forme que l'on convoite. Mais on peut juste vous dire, pour vous donner une idée, que l'on s'arrête devant tout ce qui est petit, carré, dépliable, innovant, pas très grand, refermable, griffonable mais pas trop, etc.

Où l'on se rend compte que la littérature jeunesse regorge de merveilles.

[Et les flyers publicitaires aussi].

En furetant, on est tombé nez à nez avec ce drôle de Rendez-vous.

Déjà, la maison d'édition, l'atelier du poisson soluble, on est fan depuis longtemps. On avait eu une jolie discussion avec quelques-uns d'entre eux au salon du livre il y a deux ou trois ans.

Il faut garder la surprise de ce Rendez-vous / Histoire à Rebondissements dépliables. Elle est bien là. Dans chaque pli de l'histoire, dans la progression physique de la narration, dans sa cohérence parfaite au fil du dépliage et dans ce final qui estomaque un peu : waouh,  tout y est mais comment avez-vous fait ?

Même si on est très loin de ce que l'on va proposer, on aime ces rencontres fortuites qui nous nourrissent et nous font découvrir de beaux objets. Au rang desquels on aimerait un jour figurer.

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